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Et si on aidait le cerveau de nos enfants à apprendre ?

Le cerveau humain est une formidable machine en devenir. Plus on le fait fonctionner efficacement et plus il sera à même de créer des connexions neuronales essentielles pour un apprentissage réussi et efficace. Pour l’aider à se développer sereinement, il faut l’aider à relever trois défis majeurs que sont la profusion des informations disponibles, les facteurs physiologiques tels que la fatigue et le stress, la lutte contre la perte d’informations.

Et si on aidait le cerveau de nos enfants à apprendre ?
By Sandrine Dirani
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Le cerveau humain est une formidable machine en devenir. Plus on le fait fonctionner efficacement et plus il sera à même de créer des connexions neuronales essentielles pour un apprentissage réussi et efficace. Pour l’aider à se développer sereinement, il faut l’aider à relever trois défis majeurs que sont la profusion des informations disponibles, les facteurs physiologiques tels que la fatigue et le stress, la lutte contre la perte d’informations.

La profusion des informations

Notre cerveau est assailli par un flot incessant d’informations qui affluent dans tous les sens et cela est d’autant plus vrai avec l’avènement des réseaux sociaux et des notifications en tous genres qui ponctuent nos journées. Confronté à cette profusion d’informations, il va devoir fonctionner efficacement à la fois pour capter uniquement les informations réellement pertinentes mais aussi pour les stocker, les ancrer dans la mémoire en vue d’une utilisation ultérieure. Ainsi, le cerveau a un rôle capital dans le tri, la structuration et le stockage des informations. Pour lui faciliter au maximum cette phase de tri, il faut apprendre à vos enfants à lui faire passer les bons messages.

Le premier consiste, en amont, avant un cours, à définir un projet d’attention par matière. On n’est pas attentif aux mêmes choses en cours de mathématiques qu’en cours d’histoire. Là où, pour l’un, on se concentrera sur les formules, les définitions, les théorèmes, les propriétés ou les figures, pour l’autre, on privilégiera les dates, les événements et les noms de grands personnages. Faire ce travail de définition des informations importantes à recueillir matière par matière aide le cerveau à identifier immédiatement l’information qu’il convient de retenir et celle qu’il peut, au contraire, laisser s’échapper.

Le deuxième consiste à expliquer à nos enfants que l’on ne peut pas être attentif sur une trop longue période. Il faut donc leur apprendre à manier intelligemment attention sélective et attention soutenue pendant leurs cours. Le cerveau, en fonction de l’intensité d’attention porté par votre enfant, retiendra certaines informations de façon prioritaire ce qui l’aide considérablement à opérer un tri pertinent par rapport aux informations reçues.

Le stress et la fatigue, les deux grands ennemis du cerveau

Le problème, c’est que ce fonctionnement optimal du cerveau humain est soumis à rude épreuve. Le stress, la fatigue, l’énervement ont tendance à agir comme des freins. Plutôt que de laisser l’information circuler harmonieusement et de permettre aux neurotransmetteurs et aux hormones les transmissions entre synapses afin de créer de nouvelles connexions neuronales, le stress va produire du cortisol et, de ce fait, bloquer les apprentissages. L’enfant se retrouve alors presque paralysé, il ne parvient plus à « faire rentrer » les informations ou se retrouve incapable de se les remémorer, c’est le fameux « trou blanc ». Pour aider le cerveau de votre enfant à bien capter les informations, apportez-lui un maximum de sérénité, à la fois en favorisant un nombre suffisant d’heures de sommeil réparateur et en valorisant l’échec comme une formidable source d’expérience, d’amélioration et d’apprentissage.

La perte d’informations

Ce blocage intervient alors que déjà, naturellement la plupart des informations se perdent si on n’oblige pas notre mémoire à les réactiver efficacement et régulièrement. En effet, environ 90% des informations véhiculées à l’oral et 70% des informations écrites sont perdues si la réactivation n’a pas lieu. C’est bien cette perte naturelle d’informations qui rendent essentiels à la fois le fait de découvrir quel est son type de mémoire prédominant (visuel, auditif, kinesthésique) pour apprendre plus efficacement mais aussi de bien comprendre les mécanismes de réactivation de la mémoire pour ancrer les informations essentielles dans la mémoire à long-terme.

Si vous souhaitez accompagner votre enfant dans le renforcement de sa capacité de concentration, la maîtrise de techniques de mémorisation ou la mise en place d’outils pour apprendre à apprendre, des méthodes éprouvées existent et vous aideront à structurer ses apprentissages en mettant à sa disposition la bonne méthodologie.

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Présenté par: Sandrine
le 05 Novembre 2018
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