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Devenir acteur de ses apprentissages

Très souvent nos enfants assistent à leurs cours mais demeurent passifs pendant que le professeur parle. Ils attendent plus ou moins que l’heure passe. C’est d’autant plus dommage que la première partie de l’apprentissage se situe précisément dans cette attention marquée à ce que le maître ou la maîtresse dit. Devenir acteur de ses apprentissages va permettre à votre enfant de gagner un temps considérable puisqu’il va aider son cerveau à faire le tri entre l’information essentielle, l’information pertinente et l’information superflue.

Devenir acteur de ses apprentissages
By Sandrine Dirani
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Très souvent nos enfants assistent à leurs cours mais demeurent passifs pendant que le professeur parle. Ils attendent plus ou moins que l’heure passe. C’est d’autant plus dommage que la première partie de l’apprentissage se situe précisément dans cette attention marquée à ce que le maître ou la maîtresse dit. Devenir acteur de ses apprentissages va permettre à votre enfant de gagner un temps considérable puisqu’il va aider son cerveau à faire le tri entre l’information essentielle, l’information pertinente et l’information superflue.

Passer de la perception à l’évocation

Pendant une heure de cours, votre enfant va être abreuvé de ce que l’on nomme les « perceptions » qui correspondent à ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il ressent, grâce à ses sens pendant que le professeur fait classe. Cette phase de perception est en quelque sorte extérieure à votre enfant. Ce sont les informations qui affluent vers lui sans qu’il fasse le moindre effort pour cela. Il est passif. Etre attentif pendant un cours consiste à passer de ces perceptions qui viennent à lui, à des « évocations » qui vont lui permettre de comprendre et de mémoriser la leçon. En fonction de son type de mémoire – visuelle, auditive ou kinesthésique – ces évocations prendront la forme d’images ou de représentations mentales, de sons et notamment du timbre et des intonations de la voix du professeur, ou de mouvements. Prenons l’exemple d’un enfant qui a une mémoire visuelle, l’idée sera de l’encourager à réaliser rapidement une carte mentale pendant son cours pour bien garder en mémoire de façon schématique les idées essentielles à retenir. C’est ce que l’on nomme l’évocation dirigée, soit les informations que l’on décide consciemment de mettre dans notre tête car elles nous semblent être les plus importantes. Votre enfant devient alors acteur de ses apprentissages. Il trie l’information pour déterminer celle qui est primordiale et celle qui l’est moins.

La pause évocative pour ancrer les apprentissages

Pour pouvoir véritablement faire siennes ces différentes informations, pour se les approprier, il va faire ce que l’on nomme une pause évocative et interroger son cerveau : A-t-il compris ou pas ? Qu’a-t-il retenu de toutes les informations communiquées ? Que lui manque-t-il encore pour maîtriser pleinement la notion traitée ? Il va chercher à répondre à toutes ses questions sans aucun support de cours (sans son cahier) mais en mobilisant. Comment cela se passe-t-il concrètement ? A la fin de chaque cours, pendant qu’il range ses affaires dans son cartable ou dans son sac, il prend deux minutes pour essayer de se remémorer, sans ses notes, des points importants abordés pendant le cours. Cette pause évocative envoie au cerveau le message que les informations ainsi mises en avant sont à garder précieusement pour pouvoir être réutilisées par la suite. Avant le prochain cours dans la même matière, votre enfant devra avoir réactivé plusieurs fois sa mémoire mais, à chaque fois, en faisant l’effort, en amont, de retrouver toutes les informations sans l’aide de ses notes et en complétant uniquement les trous. Seulement à partir de ce moment-là sera-t-il capable de restituer les informations apprises, c’est-à-dire de les exprimer clairement et avoir ses propres mots.

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Présenté par: Sandrine
le 25 Octobre 2018
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